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Pas bon Jovi

Bon Jovi
Forever (2024)


Dans des temps très lointains dont je suis peut-être le seul à me souvenir ici (mes lecteurs étant très jeunes d’après le dernier sondage), il y avait un groupe de rock-pop qui s’appelait déjà Bon Jovi comme son chanteur. Il faisait un truc un peu fastoche, pas forcément détestable, avec des paroles un peu bas de gamme mais compréhensibles par tous et un ensemble parfois titillant sans être le top du top, non plus, sachons raison garder.

Et, figure-toi que tout à l’heure, en 2024 même, il existe encore un truc qui s’appelle toujours Bon Jovi avec le même chanteur, disons, un peu fatigué, et peut-être pas les autres d'antan et il nous propose une chose tiède, fadasse, gluante, vide, terne, banale et peut-être même d‘autres adjectifs, faudrait que j'achète un dico des synonymes... Bref, un catalogue de chansonnailleries rocképope qui laisse aussi indifférent que la reformation l'autre jour des Bee Gees.

Le tout avec en prime (si l'on peut dire) des ballades que Lara Fabian avait refusées et du coup ils ont dû par la force des choses se les farcir eux-mêmes.

Bref, comme je le subodorais tantôt avant écoute, Bon Jovi, c’est bien artistiquement fini mais pour le reste ça peut toujours le faire... forever même.