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CHRONiQUES MUSiCALES

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Viande corporelle

Body Meat
Starchris (2024)



Tout arrive sur effet larsen car voici aujourd'hui où le Mistral a faibli cette oeuvre de Corps Viande qui propose un disque hip-expérimental-hop où en fait il s'agit d’un gars nommé Chris Taylor.

Ça commence comme de l’ambient puis comme du RnB ambient avant de passer à de l'electro (ambient aussi) avec des voix (pas ambient) qu’on a sûrement dû passer dans une machine comme chez Werenoi ou Jul, deux génies de la musique de tout à l'heure, dommage que ce soit déjà passé.

Le premier mérite de Body Meat, et ce n'est pas rien, c’est l'originalité mais ce n’est suffisant car il faut un plus que ça accroche l'oreille capricieuse de l’auditeur.

Et bien le gars Taylor y réussit ici, pas tout le temps, mais souvent de par le rythme proposé et l’ambiance créée par des arrangements très spéciaux...

Parfois, le gars ne se sent plus de génie et fait un peu n’importe quoi mais sur des rythmes prenants, comme inventant de l’expérimental tribal dont, autant que je sache, personne n’a jusqu’à présent proposé de thèmes, même pas Pierre Henry, paix à son âme...

D’autre fois, plus rares, il reste dans les tristes rails d‘un hip-hop banal et synthétique, mais, souvent, dans un album un peu trop long il réussit à attirer l’attention, c’est bien.