Tout
arrive sur effet larsen
car voici aujourd'hui où
le Mistral a faibli cette oeuvre
de Corps Viande qui propose un
disque hip-expérimental-hop
où en fait il s'agit d’un
gars nommé Chris Taylor.
Ça
commence comme de l’ambient
puis comme du RnB ambient avant
de passer à de l'electro
(ambient aussi) avec des voix
(pas ambient) qu’on a sûrement
dû passer dans une machine
comme chez Werenoi ou Jul, deux
génies de la musique de
tout à l'heure, dommage
que ce soit déjà
passé.
Le
premier mérite de Body
Meat, et ce n'est pas rien, c’est
l'originalité mais ce n’est
suffisant car il faut un plus
que ça accroche l'oreille
capricieuse de l’auditeur.
Et
bien le gars Taylor y réussit
ici, pas tout le temps, mais souvent
de par le rythme proposé
et l’ambiance créée
par des arrangements très
spéciaux...
Parfois, le gars ne se sent plus
de génie et fait un peu
n’importe quoi mais sur
des rythmes prenants, comme inventant
de l’expérimental
tribal dont, autant que je sache,
personne n’a jusqu’à
présent proposé
de thèmes, même pas
Pierre Henry, paix à son
âme...
D’autre
fois, plus rares, il reste dans
les tristes rails d‘un hip-hop
banal et synthétique, mais,
souvent, dans un album un peu
trop long il réussit à
attirer l’attention, c’est
bien.