Big
Big Train, c’est du prog,
même que ça fait
penser au Genesis des seventies,
les plus belles d’après
Peter Gabriel, le célèbre
interprète de "Les
gus qui rampent sur le tapis",
une chanson sur les risques
que présentent ces endroits
malsains qui peuvent abriter
des microorganismes qui balancent
des fumées toxiques et
accumulent des chiées
de bactéries et même
des moisissures...
Bref,
de par son inspiration qui lorgne
donc vers l’ex-groupe
de Hackett aussi, Big Big Train
n’apporte bien sûr
pas bézef de nouveau,
de pertinent ou d’alléchant.
Et
c’est là le big
big reproche que je peux faire
à cette musique qui n'est
pas foncièrement mauvaise.
Au contraire. C'est bien fait.
La pochette moche bien. Tout
le monde chante bien. Ca produit
bien. Le prog progresse
bien. Je vais bien aussi, merci.
Le boulot est chiadé.
Les compos sont travaillées.
Les voix sont appliquées.
L'ensemble rutile. Les synthés
scintillent. Les titres à
rallonge s'allongent. Les changements
de rythme changent. Les guitares
gratouillent. Les corneilles
babillent alors que les cailles
carabent et les coucous gnettent
mais, bon...
Et
ce groupe - qui possède
plutôt un grand savoir-faire
qu’une quelconque inspiration
et s’arrête aussi
chez autant de groupes du microcosme
-, s’avère plus
un tortillard quelque peu poussif
qu'un big big train.