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CHRONiQUES MUSiCALES

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Romantique

Berlioz - Roberto Alagna - Marie-Claire Alain - Chœur et Orchestre De Paris,
John Nelson (dir.)

Te Deum
(2001)



Voilà les feuilles sans sève qui tombent sur le gazon, voilà le vent qui s'élève et gémit dans le vallon, voilà l'errante hirondelle qui rase du bout de l'aile l'eau dormante des marais et je me dis qu'il serait bon de s'écouter un Te Deum de derrière les fagots.

Je te propose donc celui de Berlioz. Ah, il savait y faire le Hector question gros truc pâteux ! Ici, après son Requiem plutôt costaud voici le Te Deum qui se défend aussi.

C’est souvent fort, monumental, excessif, avec forces chœurs, orgue envahissant et même des cuivres parfois agaçants. Et par moments dans un fracas pas loin d’être assourdissant.

Bon, il faut savoir que Berlioz faisait de la musique romantique. Et qui dit musique romantique dit débordements, emphase pas loin d’être de l’esbroufe. Et puis un Te Deum veut ça aussi, alors.

Moi, je n’aime guère la musique romantique mais bon, cette œuvre est de celles que je préfère dans le genre musique romantique sacrée (avec des passages assez prenants, cf. "Te ergo quaesumus"). Et je trouve que c’est l’une des plus accessibles dans le genre et elle pourrait être un bon début vers la musique classique.

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l'image du jour
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Les plus grands moments de la musique romantique !

Hector Berlioz en train d'essayer
le manteau de son grand frère.