"Il fallut quêter
pour enterrer Béla Bartók"
chantait Ferré. C'est
vrai. Bartók n'a eu aucun
succès de son vivant.
Mais, une fois mort, il devint
comme de bien entendu un génie.
Un génie ? Possible.
Moi, je n'accroche pas particulièrement
à ces deux oeuvres de
Bartók.
Et pourquoi donc porte-je si
peu d'intérêt pour
ces oeuvres me dirais-tu si
tu t'intéressais un tant
soit peu à ce que je
pense ? Bien que le fait que
tu t'en foutes totalement ne
me gène pas du tout.
Eh bien, c'est simple. Même
si c'est sûr que Boulez
(qui dirige de belle façon
ces deux oeuvres) est un maître
du genre, même si c'est
plutôt dramatique, même
s'il y a une certaine tension,
le tout est un peu froid...
Et avec ces cordes qui donnent
l'impression que ça a
été enregistré
à l'époque où
Bartók composait cette
oeuvre alors que la musique
baroque me semble composée
hier soir. J'adore la musique
baroque.
Sache quand même que comme
me le disait pas plus tard que
l'autre jour un mélomane
de mes relations (je ne fréquente
pas que des progueux et des
metalleux) que l'intention déclarée
de Bartók dans ses oeuvres
fut de fondre dans son style
l'extrême sensibilité
à la sonorité
de Debussy à la logique
serrée de la thématique
de Beethoven et la méthode
contrapuntique de Bach (du contrepoint,
évidemment, qui consiste
bien sûr à superposer
des lignes mélodiques),
merde, je sais plus où
j'en suis...
- A la méthode contrapuntique.
- Ah oui, la méthode
contrapuntique de Bach. Le tout
avec un peu de la mélodie
populaire hongroise et une autre
bière, s'il te plaît...
Moi, je te le dis : n'est-ce
pas un peu trop, surtout la
bière qu'à l'instar
de la musique de Bartók,
je préfère consommer
avec modération ?
Je ne sais pas si c'est une
bonne question. Une chose est
sûre:
je m'emmerde profondément
à l'écoute de
la musique de Bartók.
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un
autre grand
moment de musique
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Un
jour, Joey DeMaio de
Manowar avait été
fait
chevalier de l'ordre
des couilles d’acier
par la confrérie
du viril métal
!
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Vraiment, je m'y attendais
si peu,
j'espère faire
mieux la prochaine fois.
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