Dans
cet album enregistré
il y a des piges (et des piges),
les quatre garçons dans
le vent étaient en train
d'inventer plein de choses :
la fusion musicale (inclusion
des musique indienne ou électronique,
cette dernière avec bandes
défilant à l'envers),
la musique psychédélique
et la pochette (de Klaus Voormann,
un vieux pote des Beatles) qui
va avec, les guitares passées
à la moulinette et peut-être
même le britpop, Oasis,
Blur et le rock progressif pendant
qu'on y est.
Ils
étaient trop forts, les
Fab Four. En plus, ils avaient
George Martin comme producteur.
Et il est vrai que quand on
invente quelque chose, on a
plus de chance de durer que
quand on se contente de faire
comme les autres. Quoique...
Perso,
j'aime bien "Eleanor Rigby"
où c'est une des premières
fois qu'on utilise des cordes
dans le rock et ses environs.
"Yellow submarine",
je le trouve plutôt marrant
avec plein de bruitages et mal
chanté par Ringo Starr
(la bonne idée). "Good
day sunshine" est entraînant...
à peine. "For no
one" est une jolie ballade.
"Got to get you into my
life" est rapide et bien
arrangé avec ses cuivres.
"Tomorrow never knows",
c'est en quelque sorte le début
de la musique psychédélique.
Le
reste, je ne l'ai pas trouvé
du niveau d'un album annoncé
un peu partout par tout le monde
comme sublime. Encore que je
ne me souviens pas que mon garagiste
m'en ait parlé. Il s'agit
juste des petites chansons quelconques
dont on peut trouver (en cherchant
bien) le même calibre
dans plein d'albums ringards
de groupes obscurs de ces mêmes
années.
Du
coup, ce Revolver ne m'a pas
forcément toujours touché.
Avec quelques balles à
blanc, si j'ose dire.
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l'image
du jour
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Les
grands moments de
la longue et merveilleuse
histoire du sport
vélocipédique
!

Paul était
super content, il
venait de franchir
la ligne d’arrivée
de Paris-Camembert
en vainqueur.
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