ACCUEiL

disques

CHRONiQUES MUSiCALES

AUTRES

Pour surfer sur
la haute vague

The Beach Boys
California Gold The Very
Best Of The Beach Boys
(1990 - 63/69)


L'intro :

Tantôt j'ai appris avec stupeur que le vieux Brian était parti pour surfer, là-bas, plus loin, emporté par quelques sympathiques vagues éternelles d'une mer toujours recommencée...

Du coup, je me suis dit qu'en hommage à cet "inventeur" dont j'avais été fou il y a quelques temps déjà du fameux "Good Vibrations", je me devais d'écrire quelque chose. Puis, je me suis rappelé qu'il y avait dans les archives d'effet larsen où dormaient plein de chroniques parues puis disparues (les mystères de l'hébergement internet) celle d'une compil des Beach Boys, du coup, je te la repropose ci-dessous telle quelle.

La chro :

Une compil, bien sûr - avec un titre pareil, il ne pouvait en être autrement - une compil en 2 cd de "Les plage garçons" bien faite d'une musique dont la majorité des titres - courts et fort bien travaillés - tiennent encore le coup en ce troisième millénaire.

Les Beach Boys, c'était des voix prodigieuses et prodigieusement arrangées par Brian Wilson, un mec particulièrement parano qui passait des nuits entières à couper sans arrêt des bandes, perdu au milieu de tous ces bouts sans le trouver (le bon bout). Il continuait de plus belle, persuadé d'être le Victor Hugo du rock, bien qu'il n'ait jamais lu "L'homme qui rit". D'ailleurs, il ne rigolait pas. Il collait ses bandes à longueur de temps pendant que ses frères et cousins du groupe étaient à la plage et faisaient du surf en chantant : "a guède eroande, guède eroande, guède eroande..." Lui mixait des instruments et des voix à l'infini jusqu'à l'aube. Il finit par perdre momentanément la raison parce qu'il se posait des questions du style : "Suis-je le meilleur ? Vais-je passer à la postérité ? Comment font-ils pour tenir sur cette putain de planche ? Qu'est-ce qu'il y a ce soir à la télé ?"

Ce pauvre Brian (plus guère brillant... c'est drôle, oui je sais) finit par se coucher sur un divan pendant des années pour une analyse très onéreuse mais très poussée et bénéfique. Après avoir cherché son égo, fouillé dans son insconscient, fait des transferts et même lu les oeuvres complètes de Freud, il finit par refaire surface grâce à son psychanalyste-manager (ça ne s'invente pas) qui réussit à la requinquer avec des :

"Vas-y Brian ! T'es le meilleur ! Le rock c'est toi !
- Tu crois ?
- Si je te le dis... N'oublie pas ma petite note !"

Ce pro des studios trouvait des trucs sympas qui aujourd'hui encore me surprennent. J'écoute ces vieux trucs et d'un coup tout le chaud soleil rentre chez moi. Je surfe alors sur la haute vague et je me retrouve du sable plein les cheveux. C'est ça l'effet Beach Boys.

_____________________________________________________________________________

l'image du jour _____________________________________________________________________________

Les moments les plus étonnants de la longue
et merveilleuse histoire des Beach Boys !

Jusqu'à récemment Brian Wilson ne réussissait
toujours pas à retrouver sa planche de surf
qu'il avait oubliée sur la plage en 66.