Batman est un mec qui porte un masque de chauve souris et qui bastonne les méchants dans les rues de Gotham. Ça, tout le monde le sait - Tim Burton et Joel Schumacher ayant déjà réalisé deux films chacun sur le sujet (un seul est regardable, le tout premier. Enfin, ceux qui avaient onze ans à sa sortie l'ont aimé). Mais avec ce "Batman Begins", rien de tout ceci ! Le film est noir et Batman fait vachement peur avec sa voix trafiquée. Sur ce coup là, je vous avouerai que je suis tombé d'assez haut. Le début du film (jusqu'à ce qu'il devienne Batman) est relativement grotesque. Le mec, après le meurtre de ses parents, s'exile au Tibet où Liam Neeson lui apprend le sens de la vie, une épée à la main, comme dans un épisode d'"Highlander"... Durant cette intro balourde, Nolan nous sert des flash-back pour nous dire que "quand on tombe, c'est pour mieux se relever". Avouez que c'est cocasse pour un film qui se veut sombre et méchant. Moi, je trouve que ça fait série B pour ados. Ensuite, le film commence. "Batman Begins" devient alors du cinéma d'action conventionnel, plaisant, avec un montage pêchu (400 images par seconde) et des poursuites en bagnoles. Et, heureusement pour Batman, un Morgan Freeman des grands jours qui avait déjà fabriqué à l'avance tout ce dont il avait besoin. "Batman Begins" est agréable à l'œil et divertissant. Il est probablement le meilleur d'une série mineure, en attendant la suite.