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CHRONiQUES MUSiCALES

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Vite lourd

Les barbouzes
Georges Lautner (1964)

 

 

Le film démarre à tout berzingue, on s’explose, se canarde, y’a plein d'agents secrets qui font de l’humour, on sourit. Y'a même un Blier et un Blanche au top de leur forme et en bonus, tout ce beau monde, pince sans rire, se balance des bons mots et du coup on droit à quelques répliques marrantes d’un certain Audiard, je t'en citerai aucune, faut voir le film.

Et puis, d'un coup, merde, y’a plus que dalle ou presque. Ca devient lourd, très lourd avec un nombre un peu trop important de morts, trop. On casse tout et même sous forme de répétitions pesantes qui n’en finissent pas et c’est rapido l'indigestion.

Alors ça rame, ça trainaille, ça pèse, ça emmerde mê
me. Avec en malus comme une idylle à la godille entre Ventura et Darc qui nous osent des répliques à la noix et on a même de la peine pour eux et pour Lautner et Audiard.

Et ça se termine de facon navrante comme dans un quelconque navet pseudo-comique des années 70, je te raconte pas, faut voir le film.