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disques

CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

De nouveaux
horizons

Gato Barbieri
The Third World (1970)



Dans cet album, le saxophoniste Argentin Gato Barbieri (de son vrai nom Leandro Barbieri, et décédé en 2016) faisait jadis du free-jazz à partir d'une majorité de petits thèmes (plutôt intéressants) qu'il avait empruntés à la musique sud-américaine.

Le free-jazz, c'est quoi déjà ?

Difficile à définir. Alors pour ne pas me tromper et ne pas te gonfler, je propose deux définitions rapides.

Pour :

Musique faite par des musiciens de jazz qui cherchent, dans une sorte d'extase, de nouveaux horizons loin des contraintes pour nous amener vers un ailleurs brûlant dont on ne sort pas intact.

Contre :

Bruit incongru proposé par des musiciens de jazz sans idées, faisant du néo-Coltrane et se laissant aller à des improvisions moches et sans queue ni tête dont on ne sort pas intact.

Du coup, cet album est génial car Barbieri, comme possédé, s'en donne à coeur-joie triturant son instrument pendant quatre longs titres.

Dans un autre ordre d'idée, on pourra dire qu'il s'agit d'une escroquerie pseudo-musicale, grosse daube agressive et indigeste crachée pendant quatre longs titres.

A toi de voir... enfin, d'entendre. Moi, c'est tout vu... et entendu.