Dans
cet album, le saxophoniste Argentin
Gato Barbieri (de son vrai nom
Leandro Barbieri, et décédé
en 2016) faisait jadis du free-jazz
à partir d'une majorité
de petits thèmes (plutôt
intéressants) qu'il avait
empruntés à la
musique sud-américaine.
Le free-jazz, c'est quoi déjà
?
Difficile à définir.
Alors pour ne pas me tromper
et ne pas te gonfler, je propose
deux définitions rapides.
Pour :
Musique faite par des musiciens
de jazz qui cherchent, dans
une sorte d'extase, de nouveaux
horizons loin des contraintes
pour nous amener vers un ailleurs
brûlant dont on ne sort
pas intact.
Contre :
Bruit incongru proposé
par des musiciens de jazz sans
idées, faisant du néo-Coltrane
et se laissant aller à
des improvisions moches et sans
queue ni tête dont on
ne sort pas intact.
Du coup, cet album est génial
car Barbieri, comme possédé,
s'en donne à coeur-joie
triturant son instrument pendant
quatre longs titres.
Dans un autre ordre d'idée,
on pourra dire qu'il s'agit
d'une escroquerie pseudo-musicale,
grosse daube agressive et indigeste
crachée pendant quatre
longs titres.
A toi de voir... enfin, d'entendre.
Moi, c'est tout vu... et entendu.