Bantar, vocable dont je ne connais
pas la signification en auvergnat,
est un de ces nombreux groupes
qui font du rock (enfin, à
peine) instrumental avec une belle
maîtrise technique et des
guitares (belles aussi).
Quand on a un peu déjà
écouté des groupes
qui se baladent pas loin de Bantar
on pense quelque peu à
Mogwai ou Mono ou même Russian
Circles, autant de groupes dont
on pourrait trouver des chroniques
ici même sur effet larsen,
site dont le vocable signifie
en auvergnat :
ceux qui veulent battre le
record du monde de chroniques
de disques faites à la
journée...
Bon,
Bantar, c’est pas le truc
hyper original que c’est
les nouveaux génies dont
il faut se pâmer en balançant
des tonnes de dithyrambes, non.
Et puis, comme le gars préposé
aux vocaux n’est pas venu,
faut faire en sorte de ne pas
perdre en route les auditeurs
et, à l'instar des autres
groupes de son microcosme, Bantar
varie un peu le propos car une
guitare qui s'excite pendant des
plombes puis s’apaise et
s’excite encore, c’est
vite aussi chiant que de se farcir
un album de musique concrète...
Ah
oui, j'allais oublier, Bantar,
c’est du post-rock, t’avais
deviné, je suppose.