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Avec une
trame anodine

Baby Assassins 2
Yugo Sakamoto (2023)

 

« Baby assassins 2 » est pratiquement exactement le même film que son prédécesseur, ce qui est bien regrettable. Une trame anodine prise par-dessus la jambe encadre une suite de séquences comiques mettant en scène les deux protagonistes qui tentent vaille que vaille de faire des choses. Et elles mangent toutes les deux scènes.

A la fin, tout ce petit monde se canarde et Saori Izawa se bat dans ce qui est la meilleure scène d’action du film. D’ailleurs on ne comprend pas bien quel est le talent de sa comparse si ce n’est de grimacer.

Bref, Mahiro et Chisato se rendent compte qu’elles ont oublié de payer leur abonnement au club de gym, mais ça n’a pratiquement aucune importance par la suite. En parallèle, deux tueurs décident de monter les échelons en s’en prenant aux deux jeunes précitées puisque c’est en battant les meilleurs qu’on le devient. Les gags valent ce qu’ils valent, généralement pas grand-chose, notamment parce que c’est bavard et les scènes sont bien trop longues. Quant à l’action, elle est réduite au strict nécessaire, globalement l’intro et le final, le tout sur 1h35.

Et vous savez quoi ? Il y a une suite !

Le combat de Saori Izawa, les 5 minutes que j’attendais.