Nous sommes au printemps 40 et la France recule. Babette (c'est Brigitte Bardot) en fait de même jusqu'à embarquer sur un rafiot. Celui ci, en panne, est remorqué jusqu'en Angleterre où il est réquisitionné par l'armée britannique pour sauver les soldats de Dunkerque. C'est alors que Babette rencontre Crécy-Lozère (c'est Charrier) qui vient en Angleterre rejoindre le général de Gaulle. Et alors je vous le demande : comment peut-il retrouver de Gaulle à Londres avant le 4 juin 1940 ? Je vous laisse y réfléchir. Toujours est-il que Babette, parce qu'elle ressemble à l'ex d'un général allemand, va retourner en France comme espionne. "Babette s'en va-t-en guerre" est une comédie et même carrément la première comédie française se déroulant pendant la deuxième guerre mondiale, style qui deviendra une spécialité nationale. Bardot y est la naïve bêbête débrouillarde à la voix crispante et les autres des faire-valoir, inclus Francis Blanche qui dirige ici la gestapo et qui cabotine à mort. Evidemment, ça ne vaut pas grand chose au-delà de quelques réparties bien senties de l'ineffable Audiard.

PS : On retrouve Carmet dans un petit rôle de résistant.