Dans la série sondons-avec-circonspection-les-disques-du-prog-français-des-seventies-co-co-ri-co
voici aujourd'hui "L’araignée-mal",
super titre très "progressif"
avec sa pochette très
"progressif" aussi
mais plutôt moche, comme
de bien entendu. T'as déjà
vu, toi, un disque prog des
70's avec une jolie pochette,
non ? Bon.
Cette araignée est donc
très prog, bien sûr,
assez technique aussi et un
peu jazz-rock pendant qu’on
y était.
Bon, l’ensemble synthés,
grattes, violon, date pas mal
la chose et les gars, naturellement,
comme nous sommes en 75, suit
un peu les traces du célèbre
groupe de fusion de l’époque
nommé The Mahavishnu
Orchestra qui signifie en bangali
: ceux qui jouent plus vite
que la vitesse de la lumière.
Plus loin, quand ça chante,
ce n’est pas très
concluant avec un chanteur façon
variétoche de l’époque,
assez maniéré.
Il y a aussi des moments de
réel mauvais goût
et quand même quelques
passages sympas dûs surtout
à la guitare électrique
(cf. "Imaginez le temps").
L’album se termine par
une suite comme de bien entendu.
C’est "L'Araignée-Mal"
qui s'éternise un peu,
mal rendue par un son détestable,
et dans une proguitude bien
sentie, si j’ose dire.
Bref, si on enlève le
chant assez moche, les tics
mahavishniens, les longueurs
pour pas bezef, tu crois que
le reste est bon ? Eh bien,
non car ce sont tous ces défauts
qui font cette araignée
antédiluvienne. Et elle
fait mal.