Pour y voir
plus clair

Arvo Pärt
Tractus (2023)

Je sais que depuis tu attendais la critique du dernier Pärt, alors, en voici quelques mots, pas plus, je suis à la bourre et je ne vais pas discutailler pendant des plombes car dans dix minutes je pars à un concert des Highlanders Scottish Pipes. C’est à peine si j’aurai le temps d’enfiler mon kilt.

Donc, "Tractus" est l’oeuvre de la solitude. C’est une quête, un constat, avec en fond, le silence. Il est là, pesant. On l’entend.

"Tractus", c’est mystique, sobre, prenant, entre recueillement et éclat, avec comme points d’orgue le saisissant "L’abbé Agathon" pour soprano plus orchestre à cordes et "These Words" qui semblent avoir été composés uniquement pour l’auditeur... Toi, justement, ça tombe bien.

Du coup, il ne te reste plus qu’à y pénétrer et tu verras plus clair (si l’on peut dire).