Arvo
Pärt - Tabula Rasa
Keith Jarrett, Gidon Kremer,
Staatsorchester Stuttgart, The
12 Cellists
Of The Berlin Philharmonic Orchestra
(1984)
Pärt,
c’est à la fois
romantique et moderne, dépouillé
et expressif. Il exprimer beaucoup
sans en faire trop.
Et comme je l’avais déjà
dit tantôt dans la chronique
d’une médiocrité
d'un groupe de rock, il est
très difficile d’écrire
sur la musique de Part mais
je vais essayer quand même.
De ces quatre thèmes,
j'aime moins "Fratres pour
violon et piano" plus "Tabula
Rasa" qui passent de la
fièvre au recueillement
avec parfois une certaine froideur
de par un violon un peu âpre
même si le son des cordes
qui volètent ("Tabula
Rasa") est assez agréable.
Par contre, je suis toujours
sous le charme de "Cantus
In Memory Of Benjamin Britten"
et "Fratres (for 12 celli)"
qui sont des pièces,
disons, plus modernes de conception.
Superbes, elles dégagent
une grande émotion avec
ces cordes qui s’épanchent,
magiques et prenantes.
"Tabula
Rasa" n'est pas forcément
le recueil d’oeuvres de
Pärt que je préfère
mais "Cantus" et "Fratres"
sont parmi ses meilleures compositions.
Le lyrisme et l’émotion
y sont encore de mise. C’est
beau, sobre, triste, mystique
et saisissant.