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disques

CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Étrange, introvertie
et fluide

Arild Andersen Group
Electra (2005)


Le contrebassite Andersen est ici accompagné par une pléiade de pointures de la nouvelle école norvégienne (et notamment l’excellent Henriksen à la trompette, le guitariste Aarset et Molvaer... au drum programming (?)).

Il propose un album de jazz un peu electro, très atmosphérique et pas très loin de la démarche du pape du genre, le nommé Terje Rypdal. En plus (... ou en moins, c’est selon) on a droit, pour sortir un peu du créneau habituel, à des vocaux un rien planants.

Cette musique est donc étrange, très introvertie et fluide avec des effets électriques plutôt sobres et un son de basse assez rond et pas loin de celui de cet autre ponte du jazz ECM, le nommé Eberhard Weber qui n’est pas norvégien. Dieu, comment est-ce possible ?

Et sur cette assise, disons, "climatique", vient parfois régner en maître la trompette magique d’Arve Henriksen (je suis fan) dans un bel album apaisant même s’il manque un peu de folie et on y trouve quelques vocaux un peu incongrus dans le contexte.