Le contrebassite Andersen est
ici accompagné par une
pléiade de pointures
de la nouvelle école
norvégienne (et notamment
l’excellent Henriksen
à la trompette, le guitariste
Aarset et Molvaer... au drum
programming (?)).
Il
propose un album de jazz un
peu electro, très atmosphérique
et pas très loin de la
démarche du pape du genre,
le nommé Terje Rypdal.
En plus (... ou en moins, c’est
selon) on a droit, pour sortir
un peu du créneau habituel,
à des vocaux un rien
planants.
Cette musique est donc étrange,
très introvertie et fluide
avec des effets électriques
plutôt sobres et un son
de basse assez rond et pas loin
de celui de cet autre ponte
du jazz ECM, le nommé
Eberhard Weber qui n’est
pas norvégien. Dieu,
comment est-ce possible ?
Et sur cette assise, disons,
"climatique", vient
parfois régner en maître
la trompette magique d’Arve
Henriksen (je suis fan) dans
un bel album apaisant même
s’il manque un peu de
folie et on y trouve quelques
vocaux un peu incongrus dans
le contexte.