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Take me to
the hanging tree

Arena
The Visitor (1998)


Le groupe Arena fut lors de la fin du XX° comme le continuateur de l’oeuvre de l'ancien combo du peinturluré Fish. Du coup je peux affirmer sans me fourvoyer le moins du monde qu’Arena faisait du néo-prog...

Comment, tu ne sais pas ce qu’est l'édifiant néo-prog ? Pas possible ?

Qu’à cela ne tienne, je vais de ce pas d’en donner la définition la plus exhaustive possible. En plus ça me permettra de remplir un peu car proposer une courte chronique de néo-prog ce n’est vraiment pas crédible. Oh non !

Le néo-prog c’est donc du prog de tantôt avec un chanteur quelque peu maniéré qui s’applique au maximum, de gentilles mélodies, des claviers à foison et des titres à rallonge où d’un coup ça part dans une autre direction avant d’y revenir pour un final grandiose qui cède à l’emphase après un solo gilmourien pas piqué des vers.

Ca donne quoi à l’écoute cet édifiant néo-prog, pourrais-tu demander ?

Eh bien, le néo-prog, c’est un peu piteux car ça se fane souvent aussitôt écouté. Justement parce que ça consiste à faire du nouveau sur du vieux et du coup, comme en sus,
c’est plutôt aseptisé, il y manque le goût et la saveur indéfinissables des œuvres initiatrices du genre d’antan (lire ICI).

Malgré tout dans ce visiteur-ci, on y trouve moins de mauvaises choses qu’ailleurs, une certaine pêche, quelques jolies mélodies, une belle guitare sensuelle, des claviers chatoyants sans être trop démonstratifs, des instrus agréables, des enchaînements judicieux et "The hanging tree". J’aime beaucoup "The hanging tree".

Bref, même si ça a quand même quelque peu vieilli (le son des claviers surtout), il s’agit sûrement du meilleur album d’Arena et sans doute ce qui se faisait sans doute de mieux alors dans les sphères néo-progueuses, je n'ai pas tout écouté.