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CHRONiQUES MUSiCALES

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Et depuis André Matos
s'en est allé...

Angra
Holy Land (1996)


D’habitude, ici, sur effet larsen, expression qui signifie en vieux patois ardéchois : ceux qui kiffent pas des masses les ziques de rock qui bavent de symphonisme de supérette, on aime bien tailler un costard à tous ces disques de symphonic, bidule, speed, machin, heavy, chose, metal et même peut-être aussi prog… eh bien, aujourd’hui : NON !!!

Car ce Holy land est plutôt intéressant, c’est le truc qui transcende le genre, oui, ça existe.

L’amalgame entre symphonisme un rien outrancier et metal qui s’agite un max avec des vocaux (André Matos) de qualité est réussi.

Holy Land n’est jamais vulgaire, les titres sont bien enchaînés (c’est un concept). C’est assez torché au niveau des mélodies, ce n’est pas du tout ampoulé et ça propose aussi quelques détours réussis vers la musique brésilienne (ils sont brésiliens, woui) et malgré un passage au milieu de l’album où ça quitte un peu les rivages du rock et me convient moins, il y a bien d’autres moments (plus nombreux) un ton en dessus comme notamment l’intro symphonique à souhait, le premier titre plutôt "metal" fort bien envoyé suivi de l’excellent « Silence and distance» , le grandiose « Deep blue » et le final apaisé.

Bref, quand il est proposé de telle façon, j’aime le power speed symphonic metal. Parfaitement.