D’habitude,
ici, sur effet larsen,
expression qui signifie en vieux
patois ardéchois : ceux
qui kiffent pas des masses les
ziques de rock qui bavent de
symphonisme de supérette,
on aime bien tailler un costard
à tous ces disques de
symphonic, bidule, speed, machin,
heavy, chose, metal et même
peut-être aussi prog…
eh bien, aujourd’hui :
NON !!!
Car ce Holy land est
plutôt intéressant,
c’est le truc qui transcende
le genre, oui, ça existe.
L’amalgame
entre symphonisme un rien outrancier
et metal qui s’agite un
max avec des vocaux (André
Matos) de qualité est réussi.
Holy
Land n’est jamais vulgaire,
les titres sont bien enchaînés
(c’est un concept). C’est
assez torché au niveau
des mélodies, ce n’est
pas du tout ampoulé et
ça propose aussi quelques
détours réussis
vers la musique brésilienne
(ils sont brésiliens, woui)
et malgré un passage au
milieu de l’album où
ça quitte un peu les rivages
du rock et me convient moins,
il y a bien d’autres moments
(plus nombreux) un ton en dessus
comme notamment l’intro
symphonique à souhait,
le premier titre plutôt
"metal" fort bien envoyé
suivi de l’excellent «
Silence and distance» ,
le grandiose « Deep blue
» et le final apaisé.
Bref,
quand il est proposé de
telle façon, j’aime
le power speed symphonic metal.
Parfaitement.
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