Il
y a quelques temps, le metal-prog
existait déjà. Et
qu'y avait-t-il de plus prévisible
qu'un album de metal-prog ?
Réponse
: un album d'Andromeda.
Du
coup, le plus con des footballeurs
professionnels qui écouterait
cet album l'aurait compris : Andromeda
fait ici du metal-prog.
Une deuxième question,
si tu le veux bien, ça
instruit : Le metal-prog, c'est
quoi donc que c'est ?
Réponse
: le metal-prog est un mélange
plutôt bruyant de metal
qui cogne bêtement et d'un
truc un peu prog qui fait intelligent
avec des breaks et de synthés
car le prog c'est pas con. Parfois,
on y balance quelques relents
de classique pour faire joli.
Le tout donne un truc très
emphatique à effet immédiat.
Avec une débauche de technicité
et une rythmique particulièrement
énervée.
Dans
cet album, Andromeda, en bon fonctionnaire
zélé, s'en tient
à la définition
donnée par le créateur
du genre dont personne ne connaît
le nom. Du coup, ça ressemble
à plein de choses. De Dream
Theater à Rush, en passant
par Shadow Salvation, Vanden Gallery
et même Pain Of Plas (ou
peut-être le contraire).
Soit autant de groupes reconnus
comme faisant du metal-prog avant
que de faire de la daube.
Une
dernière question, ça
ne coûte rien : qui est
à même d'apprécier
Andromeda ?
Réponse
: plein de monde sans doute mais
sûrement pas moi.