Alexandre
le bienheureux
Yves Robert (1968)
"Alexandre..."
est un fim sympa... au début.
On a un brave paysan (Noiret et
ça ne pouvait être
que lui) plutôt rêveur,
amoureux de la nature et qui est
obligé de bosser comme un
dératé du matin tôt
au soir tard (je ne dis pas plus,
tu n’as peut-être pas
vu le film (qui sait).
L’histoire est originale,
bien narrée, les paysages
sont bucoliques à souhait
mais la situation dure, dure, ça
dure, ça s’éternise...
Heureusement les événements
changent la donne et Alexandre n’a
d’un coup plus à bosser,
il devient même bienheureux...
Alors arrive encore un passage longuet
où on fait rien qu’à
emmerder le sympathique Alexandre
dans ses activités fainéantisantes
et bucoliquissimes et ça
dure, dure, ça dure, ça
s’éternise...
Et cela jusqu’au terme du
film où on croit que ça
encore mal se passer, mais non,
ça finit bien pour un film
d’Yves Robert qui en fit d'autres
sympathiques aussi avec une réalisation
agréable, des paysages sûrement
plus beaux dans le film que dans
la réalité et quelques
personnages amusants (le Person
dans le sanguin notamment), un inévitable
Carmet qui écuma des centaines
de films d’avant 68 et aussi
un Pierre Richard et ses déjà
guiboles à la Marx Brothers.
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un
autre grand moment
de cinéma
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Touche-à-tout
de génie, Pierre
Desproges fut aussi
acteur !
Le
voici dans la scène
la plus dramatique du
remake de "Voyage
au bout de l'enfer"
avec Jean Giono
dans le rôle du
gars qui attend son
tour.
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