Sonny
Vaccaro (c’est Matt Damon)
gagne ses paris lorsqu’ils
s’agit de basket mais les
perd quand il s’agit du hasard
parce qu’il est un spécialiste
de la balle orange (mais pas du
hasard). Le mec ne paie pas de mine,
il a de l’embonpoint, mais
a tout visionné et revisionné.
En somme, il connaît le basket
comme personne.
Vaccaro bosse chez Nike qui peine
justement à percer dans le
milieu du basket. Au lendemain de
la draft 1984, les mecs décident
de partager le budget sur trois
joueurs de second ordre mais Vaccaro
souhaite tout jouer sur Michael
Jordan. Peut-être que Vaccaro
raflera la mise en se recentrant
sur l’humain comme le fit
Jerry Maguire, souvenez-vous, en
1996.
« Air » est un success
story/feel-good movie dans la norme
qui comprend moult références
aux années 80 (beaucoup trop
sans doute, avec quelques anachronismes)
et moult références
au basket de ces années reculées.
Je regretterai évidemment
les éléments inventés
pour ajouter de la tension puisque
la véritable histoire n’était
sans doute pas aussi serrée
que ne le laisse entendre le film.
A partir de la réception
des parents Jordan chez Nike, durant
laquelle les larrons passent pour
des branquignols qui ont tout bâclé
la veille et ne savent pas présenter
un produit, tu sens qu’on
se moque un peu de toi.
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un
autre grand
moment de cinéma
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Touche-à-tout de
génie, le chanteur
du groupe de death metal
Abyssal Konstipation est
aussi un formidable acteur
!

Le
voici jouant le personnage
principal
comptant ses arbres dans
l'adaptation ciné
de
"L'homme qui plantait
des arbres" d'après
Jean Giono.
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