Acid
King, il faut que tu le saches,
c’est du doom et du psyché,
aussi du stoner, encore du metal
et… euh… sûrement
du rock.
C’est surtout une voix lointaine,
comme d’outre-tombe ou venue
du fond des âges, une basse
qui ronfle grave, une batterie
métronomique et lourdingue
et quelques petits solos de gratte
épars. En plus, ou en moins,
c’est selon l’auditeur
(perso, je dis pas non), ça
plane un peu façon dark-ambient
et l’ensemble dure, délire
aussi, s’éternise
des plombes, pesant, prenant,
sombre, viril et comme sorti tout
droit d’un abri sous roche
noir et profond.
« Beyond vision »
est original et donc ne laisse
pas indifférent, possédant
une atmosphère réelle
et prenante bourrée parfois
de divers effets judicieux.
Bref, le riff est toujours là,
c’est rock un peu vintage
tout en étant moderne,
ça s’installe dans
la tronche vite fait et du tout
les thèmes paraissent bien
trop courts comme un seul qui
durerait 42 minutes. A peine ?
Tiens, je me le remets, mais cette
fois je vais l’écouter
dans la grotte de Lascaux et encore
plus FORT
!