A
Working Man
David Ayer (2025)
«
Tu es un ancien béret
vert », dit l’ineffable
Michael Peña à
l’ineffable Jason Statham,
« mon père l’était
et je les repère à
un kilomètre. Vous sautez
d’un avion et attrapez
les bad guys ». C’est
ça que font les bérets
verts ?
Bref, Ayer et Stallone, ces
deux grands génies qui
en ont fait des pires, je vous
l’accorde bien volontiers,
ont décidé d’adapter
une série de romans.
Et parmi les milliards d’histoires
à disposition, ils ont
choisi celle d’un ancien
royal marine désormais
rangé qui sera dérangé
par des mafieux russes malintentionnés
qui ont kidnappé la fille
de son patron.
Il reprendra alors du service
malgré lui et dézinguera
avec une aisance ahurissante
la totalité des voyous
environnants jusqu’aux
plus burnés qu’il
élimine en moins d’une
minute. Ce mec est dix fois
plus fort que tout le monde.
"A
working man", en soi, n’est
pas désagréable,
et aurait pu s’en sortir
vaillamment jusqu’en 2007.
Seulement, en 2025, souvenez-vous,
ce n’était qu’une
énième redite
d’un film que tu avais
déjà vu moult
fois, entre "Taken",
"John Wick" et autres
"Equalizer" avec le
quinca/sexa expéditif
qui était le seul gars
de la planète qu’il
ne fallait pas emmerder.
Quant à John Statham,
il joue le rôle de John
Statham, comme dans tous ses
films.
Statham affronte des mecs subtils