A
Bout De Souffle
Jean-Luc
Godard (1960)
Michel
(c'est Belmondo) vole une voiture
sur le vieux port. En remontant
sur Paris, il tue un policier. Sur
les Champs Elysées, il retrouve
Patricia et veut la sauter. Ensuite
il va chez Patricia et veut toujours
la sauter. Elle lui parle d'auteurs
qu'il ne connait pas et d'autres
sujets qui ne l'intéressent
pas. Lui veut uniquement la sauter.
Puis la police retrouve Michel.
J'ai détesté "A
bout de souffle" la première
fois que je l'ai vu. Souvenez-vous,
ce n'était pas hier. Et c'était
tout de même une grande rébellion
que de se rebeller face à
une oeuvre rebelle qui fait actuellement
l'unanimité. Comme quoi...
Aujourd'hui, sans dire que j'aime
ce film, disons que je le déteste
moins. Sans doute finit-il par m'amuser
un peu. Certes "ABDS"
a une place dans l'histoire du cinéma,
pour sa liberté de ton, de
jeu, de dialogues, de mise en scène
(avec des tonnes de faux raccords)
alors que le cinéma français
proposait "Le capitan"
et "La belle américaine"
; seulement il a un scénario
de court métrage étiré
tant et plus (Belmondo essaye de
coucher avec Seberg pendant vingt-cinq
minutes !!) et ce côté
vraie vie très "nouvelle
vague" qui agace un peu jusqu'au
personnage féminin dont le
déséquilibre affectif
est tout aussi irritant.
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un
autre grand moment
de cinéma
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Touche-à-tout
de génie, l'ineffable
Michael Jackson - le seul
capable de danser le moonwalk
tout en se cherchant vainement
les roupettes -, fut aussi
un excellent acteur !
Le
voici reprenant le rôle
d'Alain Delon dans
le remake de "Le
Samouraï."
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