ELP fut une association fort lucrative
du début des années
70 époque bénie
où le rock progressif tenait
le haut du pavé des Top50.
Emerson,
prénommé Keith,
était né dans une
famille de mélomanes avertis
où on lui inculqua le goût
des choses précieuses et
notamment de la "belle et
grand musique" et des musiciens
"classique" dont les
noms sont super difficiles à
écrire.
Lake,
prénommé Grégory
mais appelé Greg, fut élevé
très tôt au sein
d'une institution nommée
Les petits chanteurs à
la voix de velours, ce qui le
mena directement à la cour
du roi cramoisi.
Palmer,
prénommé Carl, apprit
la batterie dès son plus
jeune âge. A trois ans seulement,
il provoqua l'admiration de ses
parents en jouant parfaitement
le solo de "Soul sacrifice"
de Santana.
ELP
détruisait systématiquement
tout matériel de scène
avec rage, inconséquence
et une prétention non fondée
car ils se contentaient par ailleurs
de copier les œuvres de Rachmaninov
et autres Moussorgski, ah, les
fourbes !
Et
puis, alors que tant de jeunes
voudraient entamer des études
musicales et ne le peuvent par
manque de moyens financiers, eux,
cassaient bêtement pianos,
orgues et mellotrons. Ils ne savaient
pas que c'était autant
de Mozart qu'ils assassinaient.
Quel gâchis !
Et comme si cela ne suffisait
pas, les trois gars avec cet album
et sa belle pochette ne se retenaient
plus dans une œuvre étonnante
qui commençait par «
Jérusalem », une
reprise un peu lourde et emphatique
suivie de « Tocata »
où ça va n’importe
et prend déjà la
tronche. Avec « Still...
You Turn Me on » on a une
chanson apaisée ou Lake
se la joue King Crimson première
époque. C’est une
ballade dont le seul intérêt
est de reposer un peu avant une
autre chanson très quelconque
nommée « Benny the
Bouncer » et surtout le
GROS morceau
« Karn Evil 9 » pratiquement
insupportable à grand renfort
de moog, piano électrique,
orgue, synthés, moog, orgue,
mellotron, moog, orgue mellotron
et ça boursoufle tant et
plus...
Ca dure des plombes presque 30
minutes pour que dalle. C’est
moche, vulgaire, amphigourique
et juste pour m’énerver
avec un Lake qui s’agite
comme un dingue sur sa basse et
un Palmer qui pour ne pas être
en reste se déchaîne
aussi aux diverses percussions.
On
appelait cela à l’époque
du rock progressif et on y peut
chercher vainement le rock et
l’aspect progressif dans
ce délire sans queue ni
tête.
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l'image
du jour
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Ce
ne fut pas facile
pour Keith Emerson
d’utiliser
tout son matos
en même
temps !
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Tu peux m’avancer
mon ocarina
que je fasse
son solo aussi
!
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