18x2
beyond youthful days
Michihito Fujii (2024)
Une
tripotée de connards
en costume sortent de comex
au ralenti ! C’en est
fait de Jimmy qui est viré
de sa propre boîte de
jeux vidéo. Il retourne
alors chez ses parents où
il est filmé en contre-jour
et en short-siding, pour vous
dire que le mec est dans une
impasse. Dans sa chambre de
jeune homme, il retrouve une
vieille carte postale d’Ami,
l’amour de ses 18 ans,
c’est-à-dire 18
ans en arrière (d’où
le titre 18x2). Et comme il
a manqué sa vie, Jimmy
songe avec un peu d'envie à
ce bonheur entrevu, comme le
disait Antoine Pol.
Inspiré
d’une histoire vraie,
publiée en son temps
sur internet et qui connut le
succès à Taiwan,
"18x2 beyond youthful days"
te narre le voyage de Jimmy
au Japon, en des lieux liés
à ses 18 ans, à
"Slam dunk" (oui,
de Inoue) ou à "Love
letter" (oui, de Iwai),
entrecoupé des souvenirs
de sa rencontre avec Ami.
Au cours de son voyage, il fait
la connaissance de personnages
incroyablement bienveillants
et incroyablement philosophes
jusqu’à l’emballage
final qui est d’une très
très très très
grande tristesse, évidemment,
et que tu vois poindre depuis
un moment puisque tu en as vu
bien d’autres (et même
si le film t’a menti).
"18x2"
est une énième
version de la romance tire-larmes
sur l’amour perdu, l’alternance
passé/présent,
le souvenir et la mélancolie
comme les coréens en
firent des brouettes (même
si ici taiwano-japonais), style
sans doute initié 30
ans auparavant par, d’ailleurs,
"Love letter" qui
est l’ancêtre commun.
PS
: Ce film est produit par Chang
Chen (oui, le même).
Ils vont au cinéma voir
« Love letter »
dans un film inspiré
par « Love Letter »..