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Avec des mecs
au crâne rasé

11 Rebels
Kazuya Shiraishi (2024)

 

Comme dans moult films historiques japonais, tout ceci commence par des mecs avec le crâne rasé et une mèche rabattue qui parlent à des mecs avec le crâne rasé et une mèche rabattue en citant douze noms de personnes par phrase et cinq noms de lieux.

Ensuite tu passes à la scène suivante et c'est pareil mais avec d'autres personnages. Tu ne sais pas vraiment qui ils sont, mais tu supposes qu’ils vont faire la guerre parce qu'ils ont l'air énervé, plus spécifiquement la guerre de Boshin qui opposa, comme chacun sait, des mecs énervés à d’autres mecs énervés.

Le clan Shibata, délesté de son armée, est contraint d’envoyer des laissés pour compte afin de tenir une forteresse, entre "les 12 salopards" et "Les 7 samurais". Il s’agit des 11 rebelles du titre qui, comme tout groupe de combattants dans des films avec un chiffre, y perdront des plumes mais sauront sauver leur honneur bafoué par les puissants de ce monde. Le problème est ici que les protagonistes se résument à une ligne d’historique et que s’y attacher n’est pas simple. Et s’ils venaient à souffrir ou à mourir, ma foi, ce ne serait pas si grave.

Pourtant, sur 2h35, il y avait probablement quelques minutes à consacrer ne serait-ce qu’au héros de ce beau film. Mais non. Alors ils se tirent la bourre lors de quelques scènes d’action échevelées qui se regardent.

PS : Takayuki Yamada qui est le protagoniste de "11 rebels" jouait également dans "13 assassins".



Un rebelle cool parmi les rebelles pas traités