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Dubitatif...

Toto
Mindfields (1998)


Et voici un autre album de l'ineffable Toto dont je vais essayer quand même de dire plein de choses... eh oui, sur effet larsen, on sait aussi élever le débat et faire des chroniques de Toto.

C'est ça le deuxième effet larsen.

Ah, Toto. Un sacré groupe ! Et qui aurait dû, logiquement, avec un nom aussi con, ne pas être crédible. Eh bien, non. D'ailleurs, il faut savoir que le nom n'entre en rien dans la qualité du groupe. Vois Blur par exemple, ils ont un nom ridicule aussi. Et bien ils font de la bonne musique... Enfin, bon, il faudrait peut-être vérifier. Dès que cette chronique est finie, je vais les réécouter. Promis.

Le chanteur Bobby Kimball (dont c'était le retour) réussissait donc à rendre Toto aussi kitsch en 98 qu'il y a un siècle quand ils avançaient permanentés comme les choristes de Balavoine et avec la moustache de Magnum. Il chante encore haut le Bobby. Même que, vu son âge, certains se demandent s'il ne se faisait pas doubler en studio. Bon, la prochaine fois que Toto passe par chez moi, je vérifierai et te tiendrai au courant.

Avec ce "Mindfields" Toto replongeait dans les belles années 80. Ils étaient même peut-être retournés chez le coiffeur et regardaient la énième redif de "Magnum" à la télé. C'est à voir. Toto avait ressorti plein de claviers qu'il avait achetés aux kilos aux musiciens qui accompagnaient Milli Vanilli et qui, depuis, n'avaient plus de boulot, les pauvres. Pour faire bonne mesure Toto avait aussi engagé les ex-choristes de Kim Wilde et s'était fait refilé les cuivres d'Earth Wind and fire en solde. C'est tout ça Toto. Et à peine ringard et agaçant. Oui, à peine. Et les mélodies ? Les fans pourraient les trouver belles. A ce niveau-là, Toto, c'est en quelque sorte la réunion de Modern Talking et Foreigner. Du grand art. Toto inventant le néo-Toto en quelque sorte.

Et pour montrer qu'il est aussi médiocre qu'avant, le Toto, il faisait même du progressif. Comme je te le dis. Même que ça s'appelle "Better world" (le bien nommé). Un truc à faire raccrocher dare-dare les Yes. Et peut-être même leur faire quitter leurs toges. Mais, faut quand même pas rêver.

Et Toto fait tout et rien. Tu veux un peu de blues ? Qu'à cela ne tienne. Ils t'en refourguent un. C'est "High price of hate". Bon, Robert Johnson ne pourra pas l'écouter. Il est mort. C'est peut-être une bonne chose.

Et la ballade ? On n'a pas droit à la ballade ? Oui, bien sûr. "Last love" ça s'appelle. On peut souhaiter raisonnablement que ce sera le dernier (amour).

Il y a même un petit passage reggae. A quand Bobby avec des dreadlocks et les moustaches à la Magnum ?

Certains pouvaient alors accuser les tenaces gars de chez Toto © de patauger une nouvelle fois dans la plus basse des variétés américaines. Je te rassure, ami lecteur, il n'en était rien bien sûr. Il paraît même qu'après ce monument, Toto aurait enregistré encore d'autres albums.

J'en reste dubitatif.

 

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Toto


... tout est relatif !...