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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Number nine,
number nine

The Beatles
The Beatles
(1968)

 

C'est le célèbre "double blanc". Et moi, ce qui me gène dans cet album, ce n'est pas qu'il soit blanc mais plutôt double. En effet, les Beatles proposent quelques titres contestables égarés dans un nombre important de petites merveilles pop inusables. En plus, parfois le son date un peu.

Le début du premier disque jusqu'à l'arrivée de "While my guitar...", moi je le trouve plutôt moyen. Débutant par une énervante parodie des Beach Boys jusqu'au quelconque "Bungalow Bill", il propose quelques chansons dispensables. Puis avant la fin du disque, "Don't pass me by" et "Why don't we do it in the road ?" sont assez agaçants. Dans le deuxième disque, "Everybody's got something to hide, etc" et "Savoy truffle" me semblent un ton en dessous. Le pénible hard-rock "Helter skelter" et "Revolution 9", collage sans queue ni tête qui n'est même pas de la musique, n'ont rien à faire dans cet album. Number nine, number nine...

Le reste est de la pop de qualité. On n'a pas fait mieux depuis. Avec un sens mélodique sans faille. Changeant souvent de registre. Toujours surprenant. Plein de spontanéité. Parfois pas loin de la parodie : "Happiness is a warm gun" fait penser aux Stones, "Rocky Racoon" à Dylan. Les ballades sont superbes et "While my guitar... ", la meilleure chose d'Harrison avec l'excellente intervention de Clapton.

On a beau être Ze Bitolses, difficile d'être toujours au top. Et ce double blanc aurait fait un super simple.

 

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l'interview passionnante d'un
des membres des Beatles

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