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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Barba non facit
philosophum

Styx
Pieces Of Eight (1978)


Pléthore d’albums de Styx avancent au ras des pâquerettes et même je rajouterai que ce que le groupe faisait encore récemment au début de ce troisième millénaire peut questionner. Oui, que fait-il ?

En outre, quand on regarde une vidéo du groupe à l’époque où a été enregistré cet album, on peut dire que les gars de chez Styx prêtent à rire… comme d’autres bien sûr et dont la musique est beaucoup plus considérée aujourd’hui d’ailleurs. Mais comme disait je ne sais plus qui : Barba non facit philosophum.

En effet ce "Pieces of eight" et sa belle pochette datent de 78 et je trouve cet album très mélodique. Il s’y mêle beaucoup de rock à un rien de prog. Mais le prog n’est-il pas du rock ? Certes, mais comme je n’ai guère le temps de répondre à cette question intelligente, continuons…

Sans agressivité ni prise de tête, Styx propose ici une suite de chansons qui passent sans problème et s’écoutent très volontiers, évoluant quelque part entre des groupes de la même époque comme Kansas (en nettement moins compliqué) et Foreigner (en plus recherché). Avec des voix qui font penser un peu à Anderson du groupe Queen et Mercury de Yes Mais, c’est peut-être le contraire. Errare humanum est comme l’affirmait Sénèque... mais en fait c’est peut-être aussi bien quelqu’un d’autre qui l’a dit, et qu’importe après tout, car l’erreur est humaine...

Bref, "Pieces Of Eight" moi, je le trouve assez positif, dynamique, mélodieux, avec un travail vocal de qualité. Mais, on peut ne pas apprécier car comme le dit souvent mon charcutier qui manie volontiers les langues mortes : de gustibus et coloribus, non disputandum.

 

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LA CRitiQUE D'UN AUtRE DiSQUE DE 1978
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X
Klaus Schulze


... son plus symphonique...