- Rico, you kill bugs good.
- Thanks.

"Starship troopers", c'est avant tout de bons dialogues. Et comme Verhoeven est derrière la caméra, on voit quelques paires de seins et des fesses. N'oublions pas que c'est quand même un mec qui a bâti une grande partie de sa réputation sur des nibards. Alors sous le prétexte que c'est un peu naze vous refusez de le regarder ? Allons, soyons sérieux. Bon, laissez-moi vous faire changer d'avis. "ST", c'est 25 minutes d'intro, 25 minutes de camp d'entraînement puis plein de démembrements et de bras brûlés. Comprenez-bien que les arachnides, depuis leur planète Klendathu, ont dévié une météorite grâce à du plasma d'insecte (?!??!) et ont fait péter Buenos Aires. Les enfoirés ! Alors c'est la guerre. Les héros sont Rico et Ibanez avec leur figure impossible, elle et ses dents de partout, lui et sa gueule de mannequin de cire toute carrée. Ils sont maqués mais Ibanez le plaque pour pouvoir piloter des gros vaisseaux. Mais qu'importe car Rico a un ticket avec la chaudasse rousse, tout comme Ibanez a un ticket avec un autre type incroyablement beau. Dans l'univers de "Starship troopers", tout le monde est beau (les moins beaux sont sans doute très intelligents pour compenser). Et ils partent sur des planètes inhospitalières à la recherche du gros cafard qui suce les cerveaux en mitraillant sans arrêt des araignées géantes. Bon, d'accord, vous n'avez pas changé d'avis.