Si toi aussi tu as envie de voir The rock escalader un tsunami à la verticale et éviter un porte-conteneurs à l'abandon, c'est ici que ça se passe.

"San Andreas" est un film catastrophe comme il en sortait au début des années 70 ou, plus récemment, dans la deuxième moitié des années 90, en un temps où l'avènement du numérique permettait toutes les folies (et tout le n'importe quoi). D'ailleurs il est possible que la mode des films catastrophe revienne tous les vingt ans, il faudra que j'y réfléchisse.

Bref, on trouve ici des situations et personnages stéréotypés comme le héros baroudeur bodybuildé et sévèrement burné sauveteur en hélicoptère et en instance de divorce (c'est The rock). Sa future ex-femme s'est éprise d'un richard à la con trouillard et mauvais comme pas deux. On apprendra même que ce petit monde a un passé trouble qui sera réglé en deux minutes : il n'avait pas pu sauver sa première fille de la noyade, pourra-t-il sauver la deuxième ? Sans doute car il doit pouvoir flotter grâce à ses pectoraux en mousse. Elle aussi d'ailleurs.

Sinon, il y a un scientifique qui voit venir les tremblements de terre (c'est Paul Giamatti), la fille du héros qui, elle, s'entiche d'un type quelconque (mais courageux) et, évidemment, des scènes de destruction massive en Californie (pour changer de New York). Les Etats-Unis payeront un lourd tribut car il en est ainsi, mais sauront se relever, comme toujours, sans doute pour de nouveau payer un lourd tribut ou bien faire la guerre ou un autre truc d'Américains.