Waters
est un piètre chanteur
et dans cet album cela ressort
particulièrement. Il souffre
beaucoup (et moi aussi d’ailleurs)
quand il monte dans les aigus
et l'intervention des choristes
dont l'une s'appelle Doreen Chanter
(!) réussit à peine
à sauver de nombreux passages
dans lesquels Waters a tendance
à sombrer.
En outre, l'excellent guitariste
Eric Clapton, auquel Waters a
fait appel me semble intervenir
ici à contre-emploi même
si ses interventions sauvent moult
fois de par son feeling l'album
mais, son style trop, disons,
'bluesy' ne colle pas vraiment
avec l'emphase et la grandiloquence
dont fait preuve Waters au long
de cette oeuvre. Seul David Sanborn
qui intervient ici au saxophone
possède un son plus approprié
au chant torturé de Waters.
Ses interventions sont un bon
contrepoids à la lourdeur
de la voix de Waters de par son
jeu qui colle bien au contexte
tourmenté du disque.
Roger Waters, sans ses trois compères
du Pink Floyd, proposait ici encore
du Pink Floyd, ce qui est normal
car il composait pratiquement
tout depuis la face cachée
de la moon jusqu'à la finale
cut mais les paroles ne sont pas
vraiment passionnantes et c'est
réalisé sous une
instrumentation douteuse qui gâche
un peu l'album.
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LA
CRitiQUE D'UN AUtRE DiSQUE
DE ROGER WAtERS
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The
Lockdown Sessions
Roger
Waters
... Roger chante
Waters...
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