Roger
Waters
Amused
To Death
(1992)
Waters,
tu le connais c'est sûr...
Eh oui, c'était le mec
qui était Pink Floyd
à lui tout seul... enfin,
presque. Waters, c'est aussi
un gars qui affirmait vouloir
avoir la simplicité d'un
Dylan ou d'un Young (Neil).
Ca prouve à quel point
il est lucide le bonhomme.
Du
coup, cet album souffre d'être
du... Waters. Ca boursoufle
emphatiquement. Ca déborde
de bruitages agaçants
entre chaque titre (et même
parfois au milieu). Ca oblige
Waters à monter sa voix
très, disons, "limite".
Ca balance aussi, dans de nombreux
moments, un côté
variétoche assez pénible.
Le tout sous couvert d'une production
à la hauteur - si l'on
peut dire et les lyrics sont
toujours un peu dans le même
topo depuis "The final
cut".
Mais
ne soyons pas négatif.
Waters, c'est aussi quelques
superbes mélodies (il
sait y faire le gars) comme
dans "It's a miracle",
"Amused to death"
ou "Three wishes".
Le guitariste Jeff Beck (tu
le connais aussi) intervient
dans des petits solos assez
intéressants comme dans
"The ballad of Billy Hubbard"
ou "It's a miracle".
On y retrouve aussi volontiers
- étant donné
que Waters était Pink
Floyd à lui tout seul,
enfin, presque - l'esprit du
groupe dans certains titres.
"The ballad of Bill Hubbard"
rappelle un peu "Shine
on you crazy diamond" et
"Late home tonight"
sonne comme certains passages
de "The final cut".
Mais, j'ai pu constater que
même si cet album a rapidement
vieilli de par les nombreux
défauts cités
plus haut il reste le meilleur
album solo de Waters.
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LA
CHRONiQUE D'UN ALBUM
DE L'ANCiEN GROUPE
DE ROGER WATERS
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Animals
Pink
Floyd
...
leur plus
rock...
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