Comme
ici ça s'appelle effet
larsen, osons alors écrire
un peu sur cet album où
ces chantres de l'ex-hollywood-metal
font maintenant paraît-il
du metal mélodique.
Y a-t-il une quelconque différence
entre les deux, me dirais-tu,
pertinent ?
Eh, bien... Non.
Et, s'il est possible d'accepter
Of Fire - oui pourquoi
pas ? - il est difficile d'être
convaincu par metal.
Car enfin, qu'est-ce que cette
chose ampoulée ? Un mélange
de musique un peu metal avec
du speed entre Gamma Ray et
Helloween (en plus fendard)
et de la chanson de charme à
l'italienne quelque part entre
Zucchero et Andréa Bocelli...
en moins thrash.
Le
tout est très accessible
bien sûr et à la
production sans faille. Agrémenté
de choeurs qui désopilent,
des bouts bien gras de musiques
de films qui te pètent
à la gueule et d'un gros
paquet de bonne dose de prétention
et de compromission qui asperge.
Avec en bonus, des textes à
la con, un zeste de folk et
un narrateur mais malheureusement
pas Christopher Lee (décédé
depuis) et sa voix virile. Oui,
celle-là même qui
envoûtait jadis quand
il sévissait dans un
nombre incalculable de navets
vampirisants avant de rebondir
dans Le saigneur des agneaux
qui atteint dans ses moments
les plus forts l'intensité
d'une pub pour Biscuits
Lu. Du coup, symphonique
plus qu'il n'en faut, dégoulinant
de toutes parts, ringard, ridicule
et rabâchant des plans
plus qu'usés, Rhapsody
new of fire avec en bonus un
nouveau narrateur dégage
en fait autant d'émotion
qu'un quarteron de caramantrans
bouillonnants se démenant
sur la quelconque scène
d'un énième vulgaire
grand prix de l'Eurovision.
Christopher
Lee à l'époque
où il se rinçait
l'oeil dans des films de série
C bourrés de châteaux
hantés en carton-pâte
et de scènes d'angoisse
en jus de tomate.
Bref, ce disque est une réelle
daube et je me demande si ça
méritait autant de lignes.