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lf l were asleep,
l could dream

Atom Heart Mother
Pink Floyd (1970)


Avant de proposer des albums Waters-tiroir-caisse, Pink Floyd enregistra ce disque un rien symphonique, un peu pop, beaucoup psychédélique, un max prog... que j'aime assez.

Je te le raconte même si tu le connais pas coeur et, ouais, t'as raison, il y a bien d'abord une face 1 avec un truc à rallonge fait d'un thème musical intéressant, de cuivres sympas, de chœurs originaux. Il y a un beau passage au violoncelle (je ne sais pas qui en joue) et une guitare (c’est Gilmour bien sûr) qui apporte un peu de chaleur à l'ensemble. Vers la fin, après un petit intermède inutile façon Terry Riley, le thème de départ reprend pour un final qui se voudrait sans doute grandiose mais ne l'est pas forcément. Bref, on a une certaine disproportion entre le résultat obtenu (manquant un peu de profondeur, de majesté et d'émotion) et les moyens mis en place. Dommage.

La face 2 est faite de trois chansons pop sympas ("If", "Fat old sun" et surtout "Summer '68" de Wright) et d’un titre nommé "Alan's Psychedelic Breakfast", fourre-tout sans grande consistance avec de la marmelade qui termine un album intéressant dans son ensemble et je ne me souviens plus du nom de la vache.

Au final, c'est un des Pink Floyd où j'aime le plus de choses avec "Animals", "Wish You..." et une moitié d' "Ummagumma".

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l'image du jour
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Les moments les plus périlleux de la longue et
merveilleuse histoire du groupe Pink Floyd !



Roger Waters se dépêchant de ramener
la vache
ayant posé pour la pochette
d'Atom Heart Mother avant l'heure de la traite.