Dans
la série y-a-plus-bézef-comme-Davis-live-à-chroniquer,
voici en ce triste jour un disque
dont je ne dirai rien ou presque…
car il est mauvais, oui, quel
triste jour !
Bien
sûr, toi qui as tout écouté,
tu me dirais qu’il y a une
certaine puissance, une urgence,
même, un côté
"barbare", osons l’épithète,
que le titre et la pochette sont
bien trouvés, mais bon,
tout ceci est trop improvisé,
trop "free", va nulle
part, c’est brouillon, les
titres ne correspondent pas aux
originaux (ou à peine)
et il n’y a pas de trame
mélodique ou si peu. La
trompette a un son moche, Grossman
au soprano est loin d'être
au top, Corea est juste le tâcheron
attelé au fond sonore et
les autres à la rythmique
sont là pour accentuer
le son de cette sorte de jam sans
queue ni tête.
On dirait même par moments
un mauvais live de Coltrane, comme
quoi c’était bien
la fin du parcours innovant d’un
musicien qui fut souvent inspiré
et dont il reste plein de bons
moments comme celui dont tu peux
lire si tu veux la chronique en
cliquant sur le verso de la pochette
ci-dessous :