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Triste

Miles Davis
Black Beauty : Miles Davis At Fillmore East (1973 / 70)


Dans la série y-a-plus-bézef-comme-Davis-live-à-chroniquer, voici en ce triste jour un disque dont je ne dirai rien ou presque… car il est mauvais, oui, quel triste jour !

Bien sûr, toi qui as tout écouté, tu me dirais qu’il y a une certaine puissance, une urgence, même, un côté "barbare", osons l’épithète, que le titre et la pochette sont bien trouvés, mais bon, tout ceci est trop improvisé, trop "free", va nulle part, c’est brouillon, les titres ne correspondent pas aux originaux (ou à peine) et il n’y a pas de trame mélodique ou si peu. La trompette a un son moche, Grossman au soprano est loin d'être au top, Corea est juste le tâcheron attelé au fond sonore et les autres à la rythmique sont là pour accentuer le son de cette sorte de jam sans queue ni tête.

On dirait même par moments un mauvais live de Coltrane, comme quoi c’était bien la fin du parcours innovant d’un musicien qui fut souvent inspiré et dont il reste plein de bons moments comme celui dont tu peux lire si tu veux la chronique en cliquant sur le verso de la pochette ci-dessous :