Metallica
est un combo qui fait beaucoup
de bruit dont on sait qu’il
ne fait pas toujours du bien alors
que le bien ne fait pas de bruit.
Mais le bruit de Metallica pense-t-il
?
Euh...
pas vraiment mais il essaie. Alors
il met un peu de symphonique dans
son charivari. Et on peut comprendre
à présent le titre
de cette œuvre : S,
c’est le symphonique et
M, la... non, pas ça...
mais plutôt Metallica.
Bon,
étant donné le flop
que sont le plus souvent les tristes
rencontres de tous les petits
rockers prétentieux avec
la ribambelle de musiciens d'un
orchestre symphonique, on peut
raisonnablement se poser la question
suivante : quel
est le but d'un tel projet ?
Ne
cherche pas, j’y réponds
: il s’agit peut-être
de se donner comme une caution
et surtout de continuer à
se faire du pognon alors qu’on
n’avait en fait plus grand-chose
à dire. Mais Metallica
a-t-il eu vraiment quelque chose
à dire un jour ? Pas con
comme question.
Dans
cet album très creux, les
moments (très rares heureusement)
où l'orchestre joue seul
sont assez quelconques. Ceux où
il se mêle à Metallica
(avec une certaine retenue, force
est de le constater) ne présentent
aucun 'plus' pour les tristounets
titres du groupe.
Quand
je pense que ces nazes ont eu
la possibilité de faire
joujou avec un orchestre symphonique,
voila qui m’attriste particulièrement.
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l'image
du jour
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Piotr
Illitch van
Hetfield dirigeant
avec fougue
l'orchestre
philarmonique
de Saint-Frézal
de Ventalon
!
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Eh le triangle,
plus fort, on
t'entend pas
!
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