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de la route

Le vélo
C'est rigolo!



L'autre fois, un des cyclistes les plus connus a déclaré, tout ému, s'être dopé lorsqu'il avait gagné le Tour hexagonal qui fait parfois des détours du côté de la mer du Nord pour dernier terrain vague et des vagues de dunes pour arrêter les vagues. On le comprend. Comment voulez-vous qu'il monte les sommets à la vitesse d'une mobylette et reparte le lendemain frais comme une rose avec ses seules cannes et son joli maillot, pas rose, mais jaune ? Personnellement, moi qui me fais parfois la Crau, je n'y arrive pas. Même avec mon joli maillot rose et jaune acheté aux Trois Suisses.

Un autre, a dit, aussi ému, qu'il avait eu l'intention de prendre certains produits avant de venir gagner pas plus tard que l'autre année le même tour qui passait aussi vers des chemins de pluie pour unique bonsoir avec le vent d'ouest, écoutez-le vouloir. Pour cela, il avait donné son sang à un docteur sulfureux (à remarquer qu'ils ont toujours sulfureux dans le cyclisme) puis, sans doute bridé par quelques principes moraux que lui avait inculqués sa grand-mère qui faisait du vélo, il fit marche arrière, ce qui est un comble dans le cyclisme, surtout en côte.

Et cet autre, qui avait pris un peu tôt sa retraite (on se demande pourquoi), a affirmé récemment avoir été trop doué pour avoir usé des substances illicites.

Un autre encore, lui aussi, s'est dopé. Il l'a avoué, une larme furtive coulant aux coins de ses yeux. Mais, attention, il a commis l'irréparable au début de sa carrière seulement et s’arrêta parce qu'en fait il ne supportait pas la chose. Un comble pour un coureur cycliste.

ll y a aussi celui qui a affirmé hier soir, dans le plat pays qui est le sien, à un quotidien van belge qu’untel s'était chargé toute sa vie alors que tout le monde sait qu'il s'allégeait au maximum pour monter le Mur de Grammont.

Et cet autre ? Il n'a fait rien qu'à crier qu'il n'a rien pris l'autre jour entre l'Aubisque, bisque, rage et l'Alpe dur D'Huez alors que les gars qui se sont penchés sur ses analyses à Châtenay-Malabry y auraient trouvé quelque chose de pas très clair. Mais il l'a affirmé haut et fort : ils sont nuls à Châtenay-Malabry !

Un autre encore, plus connu, lui, était honnête et un sacré bosseur. Et s'il gagnait tant c'est parce qu'à cette époque, comme plus personne ne se dopait suite à une célèbre affaire de mecs de chez Machin chargés à l'insu de leur plein gré et que lui avait toujours été clair, du coup, il avait gagné moult fois la grande boucle. Logique.

Ne crois pas que c’est tout, non ! On a aussi celui qui récemment s’arrêtait de pédaler sur la pente du Tourmalet, et cet autre avec des cannes à pêche en guide mollets qui enfilait les kilomètres à vitesse grand V. car il prenait du bicarbonate de soude !

Oui, le vélo, c'est rigolo... ou plutôt non, c'est triste.

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l'image du jour
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Pendant qu'on y est, on pourrait peut-être
aussi contrôler ceux qui suivent les coureurs.