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Tout en profondeur

Le grand bleu
Luc Besson (1988)

 

J’ai revu "Le grand bleu"...

L’histoire ? Je te la raconte pas, c'est aussi inutile que le fait que tu ailles voir ce film si tu ne l'as pas encore vu.

Sache quand même que le scénario est exsangue. A côté, "On l’appelle catastrophe", c’est "Fargo". Les personnages sont hyper caricaturaux, leurs états d'âme à la noix, la musique assourdissante et daubesque comme dans autant de bleuettes cathodiques (oui, j’en ai vues) et les paysages sont semblables à des cartes postales méditerranéennes pour touristes grillés.

Mais le must de ce chef-d'oeuvre pour les masses est le jeu tout en profondeur (si l’ose dire) de l’acteur le plus emblématique du film soit l’ineffable Reno dont la carrière par la suite fut à la hauteur de ce monument du cinéma hexagonal. Vois plutôt : "Mission pas possible", "Les visités en révolution", "La panthère rosâtre", "Ta gueule !", j'en passe et des pires.

Complaisant et lourd, ce film subaquatique possède quand même un moment de qualité même s'il ne dure que l’espace d’un instant où je crois voir dans les profondeurs méditerranéennes un beau dauphin comme égaré dans les soporifiques 168 minutes de ce film lourd, humide et désolant.

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un autre grand
moment de cinéma

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En plus d'être un des plus grands musiciens de son temps,
Mike Portnoy est aussi un excellent acteur. Le voici dans
l'émouvante scène avec le dauphin dans "Le grand bleu 2" !




- Bon, maintenant, casse-toi, j’ai pas que ça à foutre,
je dois battre le record au championnat du monde
d'apnée No Limit avant la nuit !