ACCUEiL

disques

CHRONiQUES MUSiCALES

AUTRES

Ce fut son vingtième !

Klaus Schulze
En=Trance (1988)


Cet album de Schulze, grand maître du Berlin school fut son 88ème album sorti en 20… pardon, je voulais dire : son 20ème album sorti en 88... Excuse-moi, c’est l’émotion provoquée par la musique que j’écoute alors que j'écris cette chronique... Il s’agit du Requiem du groupe Womanowar, oeuvre immense et très bouleversante d’un groupe trop méconnu à mon goût. Je me demande même si Schulze le connaissait.

"En=trance", ce sont quatre titres (en version 33 tours s’entend car en CD il y a un bonus track… enfin, bonus, c’est façon de parler). Et comme ça fait peu, je te les narre.

"En=trance" (c'est le premier) est agréable, un peu répétitif quand même et sans réelle montée de tension. Ca dure presque 19 minutes alors que moi je l’aurais fait durer le double. Mais, enfin, il faisait ce qu’il voulait le père Schulze.

"A Numerique" est plutôt moche avec ses effets désastreux de percussions électroniques et ses synthés comme volés à Jarre. On dirait le générique à rallonge d’une émission de télé des années 80.

"FM Delight" est le meilleur passage de l’album. L’intro sonne très "Timewind" du même Schulze. C’est mélancolique sur de beaux effets très "space" de synthés. Ca virevolte. Ensuite ça repart en boucles légères avec un son moins daté que le thème précédent.

"Velvet System" est dans la même veine. Mais bien trop long et répétitif avec par contre un son parfois un peu daté.

Au final on un album de plus de musique électronique de la part d’un musicien qui venait de réaliser, déjà en 88, son 20ème album... Depuis il n'a pas pu arriver au 88ème. Il nous a tristement quittés tantôt, parti avec ses claviers, plus loin, vers quelques espaces cosmiques sereins...