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Oublié des Dieux

Justice
Woman (2016)

 

Voici, cher lecteur soucieux d'éviter les merdes, qu'en 2016 triste année s'il en fut (heureusement qu'elle ne dura que 365 jours), voici donc que Justice - qui fut, il n'y a pas si longtemps, souviens-toi, la médiocrité tendance dans toute sa laideur et que l'on croyait fini depuis son déjà lointain split suite à l'écoute attentive de son précédent disque -, revenait en pire et les raisons d'un tel désastre sont à foison mais je ne ferai que les effleurer car la vie est plutôt courte et les instants de félicité assez fugaces.

"Woman" qui aurait pu aussi bien s'appeler "Nullo", "Putain, ça craint!" ou un autre intitulé du même acabit, c'est d'abord le son, disons, surtout, euh... le son. Soit un formel d'une rare mocheté, et croyant recycler du vieux pour faire du neuf, Justice, à l'instar des autres génies de Daft Punk, recycle de la vieille daube pour en faire de la nouvelle avec le pire d'antan entre de la pop des eighties, un reliquat de disco, et même un zeste de Cerrone et peut-être aussi de Kool et même Ze gang. Si, si. C'est aussi empli de synthés atroces, de voix affreuses passées dans une sordide broyeuse, le tout sur un beat d'une rare indigence.

Justice, ce sont en malus quelques violoneries atroces à te faire fuir vers les oeuvres complètes du moustachu discophile dont j'ai parlé dans le paragraphe précédent que tu viens de lire... Comment, ça ? Tu l'as sauté ? Retourne zi vite et illico sinon à quoi ça sert, hein, je me farcisse ce putain de disque, re-point d'interrogation.

Et comme en plus, cette oeuvrette sortit pratiquement en même temps que la énième daube du sinistre Metallica cela me laisse à penser qu'il est comme ça de tristes périodes où on se sent comme oublié des dieux !

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un autre grand
moment de musique
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Un vrai génie !

En plus d'avoir inventé le franchouillardisco
avec pochette de disque qui va avec, Cerrone inventa
aussi, bien avant l'heure, Justice et même Daft Punk.