J’avais
narré tantôt du collectif
Journal Intime le Lips on
fire spécial Hendrix
un tantinet rock-jazz (voir LA).
Ici, avec Playtime, c’est
plus jazz que fusion et avec toujours
autant de cuivres et de temps
en temps le guitariste Marc Ducret
déjà entendu dans
des projets pas loin d’être
identiques et dont je n’ai
pas encore fait de chroniques.
Pourquoi, diable ?
Les titres plutôt longs,
ne sont pas d’un abord toujours
aisé, ça part dans
une direction, puis une autre,
c’est lent puis s‘affole,
ça virevolte, brise le
rythme, s’apaise puis repart
de plus belle. Et avec toujours
ces cuivres joyeux, libres (et
le sax baryton, un de mes préférés),
sans jamais sombrer dans le répétitif
crispant.
Playtime, ça
va un peu vers la musique européenne,
un rien vers le rock puis beaucoup
vers le jazz bien sûr. Et,
(clin d’œil à
Jacques Tati dont on retrouve
quelques notes de B.O. de ses
films) cet album est plus construit
que dingo mais inattendu tout
du long, éloigné
de quelques clichés qui
servent souvent d’inspiration
dans le microcosme jazzeux de
par chez nous.
Les troisième et quatrième
thèmes sont plus apaisés
et d’une certaine profondeur
puis ça finit comme ça
avait commencé, tous cuivres
devant, sans redites, en variant
encore le propos pour un Journal
Intime atypique et frais qui ne
mérite pas forcément
de le rester (intime).