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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Tout ce qu’on ne sera
jamais, déjà...

Jean-Jacques Goldman
En Passant (1997)


Perso, l'écoute de quelques rares albums de Goldman, j'ai peine à le dire, ne m'a pas laissé de souvenirs impérissables. Et même dans ses premiers disques il me semblait comme y entendre du Foreigner en français. Et en
malus, sa voix ne va pas du tout quand il monte dans les aigus et j'ai bien du mal !

Du coup de Goldman, je ne supporte que les ballades. Ça tombe bien car, perso, j'adore les ballades, mais attention, les bonnes (oui, ça existe). Et, à l'instar de Cabrel, cet autre façonnier de ritournelles en veux-tu en voilà, qui avait parfois la facheuse manie de se prendre soudain, la moustache vibrante, pour la rencontre improbable entre James Taylor, Bill Deraime, The Eagles, Bob Dylan, Hugues Aufray ou Paul Personne bien que depuis il me semble qu'il se soit rasé les bacantes, Cabrel, pas Personne, je n'aime chez Goldman que la ballade... pardon, les ballades et tu as déjà lu une phrase aussi longue ? Non ? Moi non plus.

Bref, si j'enlève quelques titres un peu en dessous, j'aime bien dans cet album "En passant", "Quand tu danses", "Sache que je" et "Juste quelques hommes" avec de belles mélodies et une production et une orchestration étonnante. Si, si.

Et le titre éponyme est superbe avec sa montée de tension et son final grandiose où s'envole une guitare magique même qu'on dirait du prog !

 

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LA CRitiQUE D'UN AUtRE DiSQUE DE 1997 _____________________________________________________________________________

OK Computer
Radiohead



... sûrement leur meilleur !...