Good
bye Lenin !
Wolfgang Becker (2003)
Le
7 octobre 1989, à Berlin-Est,
Christiane tombe dans le coma. Communiste
convaincue, elle ne se réveille
que huit mois plus tard, dans une
Allemagne réunifiée.
Afin d'éviter un choc émotionnel
qui serait fatal à sa mère,
Alex (c'est l'ineffable Daniel Brühl)
redouble d'imagination pour recréer
l'univers qui lui était familier,
avec des cornichons et des pionniers
qui chantent. Il s'enfermera assez
rapidement dans son mensonge et
finira même, via ses inventions,
par créer une RDA utopique.
"Goodbye Lenin !", c'est
la nostalgie ultime. Outre l'impact
sur le public allemand qui a connu
les temps anciens des démocraties
populaires du bloc de l'est et les
désillusions consécutives
à la réunification,
"Goodbye Lenin !" est
surtout un film sur la fin de quelque
chose et tout ici entraîne
un serrement, là. Ainsi il
alterne mélancolie et comédie
(peut-être meilleur dans le
premier, notamment avec l'apport
de Tiersen, les parties comédies
n'étant pas toujours très
crédibles). Comme de bien
entendu, ce film sur la fin d'un
monde, je ne l'ai pas découvert
n'importe quand, ce qui lui donne
une valeur supplémentaire.
Et puis il y a aussi l'ineffable
Tchoulpan Khamatova.
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un
autre grand moment
de cinéma
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En
plus d'être un des
plus grands musiciens
de son temps,
Christian Vander, le célèbre
leader de Magma, fut aussi
un
excellent acteur. Le voici
tentant de fuir de la
planète Kobaïa
avec la princesse Udu
Wudu dans le film "Kobaïa,
planète merdique
!"
-
Comment ça marche
ce truc, t'y comprends
quelque chose, toi ?
- Tu sais, moi, j'ai que
mon permis quadricycles
légers à
moteur et encore je m'y
suis pris à trois
fois pour l'avoir.
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