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Caricatural

William Golding
Sa majesté des mouches (1954)


Un avion s'écrase sur une île déserte. Les adultes meurent, les enfants survivent. Ces derniers décident de s'organiser pour survivre, sous la férule de Ralph le blondinet avec sa conque. Ils sont civilisés, ils sont cool et tout le monde est content, même Jack le gros connard. Seulement les responsabilités emmerdent un peu les gosses qui préfèrent se baigner et jouer. Quant à Jack le gros connard, il crée sa propre société tribale d'arriérés (oui, je prends partie) bientôt rejoint par à peu près tout le monde, parce que se déguiser et cavaler dans la forêt pour chasser le cochon, c'est amusant. "Sa majesté des mouches", c'est un peu "les Goonies" qui joueraient à "Battle Royale". Et vous ne serez pas étonnés de savoir que j'ai préféré le final "Battle Royale" au reste "Goonies". Chaque enfant volontairement caricatural représente ici quelque chose (l'intelligence, la démocratie, le fascisme, etc.) et Golding oppose donc la barbarie naturelle à la civilisation raisonnée et nous dit que la nature humaine est mauvaise, ce qui n'est pas très existentialiste.

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un autre grand moment
de littérature
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L'interview de Marc Levy !

- Il est bien votre bouquin ?
- J'en sais rien, je l'ai pas lu.