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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

À la muse capricieuse

Etienne Daho
Tirer La Nuit Sur Les Etoiles (2023)


Je sais pas toi mais quand j’approche un nouveau Daho, une certaine excitation m’envahit à l’idée d’écouter encore ce grand de la chanson française qui depuis de merveilleuses années m’ensorcelle de ses textes magiques et me subjugue par ses mélodies envoûtantes. Aaaaah !

Qui n’a jamais été ému jusqu’aux larmes à l’écoute de son bouleversant « Ne me quitte pas », qui n’a pas sombré dans la plus profonde mélancolie à cause de son poignant « Avec le temps » et qui ne fut pas troublé par son sublime « La bohème », autant d’œuvres qui ont transcendé le genre Aaaaaaaaaaaaaaaah !

Eh bien, avec ce nouvel album, j’ai peine à l’écrire mais pour une fois Daho me déçoit. Sans doute que l’inspiration qui fut toujours sa douce compagne l’aura un temps abandonné dans les affres de la création qui poursuit un dur et laborieux chemin semé d’autant de périlleux obstacles.

Certes, il y a bien la pochette où Daho montre la finesse de son humour et
les chansons « Tirer la nuit sur le CD » et « J’ai laissé ma voix à l’entrée du studio » qui rappellent quelque peu le talentueux trouvère qui, depuis les belles et inspirées eighties jusqu’à récemment encore, m’envoûtait de ses inoxydables ritournelles qui faisaient dire à juste titre à quelques mélomanes avertis qu’il est le fils spirituel de Brassens et Trenet mais à part ça : rien d’autre.

Gageons que sous peu Etienne Daho retrouvera sa muse, capricieuse inspiratrice, et nous proposera dès son prochain album encore un panel de chansons inoubliables dont il a le secret.

Je l’attends avec impatience.

 

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LA CRitiQUE D'UN AUtRE DiSQUE DE 2023
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Bird Machine
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... posthume...