ACCUEiL

disques

CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

L'île déserte

Crosby, Stills, Nash & Young
Déjà Vu (1970)

 


Voici, en cette belle journée où le soleil cruel frappe à traits redoublés sur la ville et les champs, sur les toits et les blés... mais, bon, comme je suis enfermé dans ma carrée, c'est difficile d'aller vérifier de visu, donc, cher ami lecteur, virtuel et fidèle, voici dans la magnifique série des-disques-que-j'emporterais-sur-une-île-déserte-avec-une-super-nana-quand-même, un album d'un genre qu'on appelait à l'époque rock west-coast...
- "West-coast", tu dis ?
- Parfaitement et même du rock dit "californien" avec crinière baba et bonnes vibrations que tu dois impérativement prononcer good vibrations.

Ca démarre fort avec "Carry on" de Stephen Stills. Belle rythmique et gros travail sur les choeurs. Avec "4 + 20" du même Stills, on fait dans le dépouillé. Puis on se la joue un brin bluesy avec "Almost cut my hair" de David Crosby qui propose aussi l'élégant "Déjà vu". Graham Nash transcende la pop avec ces deux merveilles d'harmonie nommées "Teach your children" et "Our house". Neil Young évolue romantique avec son magnifique "Helpless" et il se risque aussi dans le symphonique avec "Country girl". Ensemble nos quatre gars (accompagnés par Dallas Taylor (batterie) et Greg Reeves (basse) - ils sont importants, leurs noms sont écrits sur la pochette blanche, celle de mon 33 tours -, chantent avec de superbes vocaux "Woodstock" de Joni Mitchell. Aaah, Woodstock ! Avec le rapide "Eveybody I love you" (tout un programme) co-signé Stills/Young le travail sur les voix atteint son apogée. Aaaaaaaaaaaaaah, ces voix !

Au final on a un album inusable, très accessible et de grande qualité. Si tu passes à côté, t'es nul.

_____________________________________________________________________________

l'image du jour _____________________________________________________________________________

Crosby, Stills, Nash... et Young ?

Non, plutôt : Young, Nash, Crosby et Stills !