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CHRONiQUES MUSiCALES

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lndubitablement
fendard...

Conan Le Barbare
John Milius (1982)

 

"Conan" est au cinéma ce que Manowar est à la musique : prétentieux, musculeux, viril mais indubitablement fendard.

Enfin, moi, je me suis marré.

Schwarzenegger, bodybuildé, inexpressif, évolue là-dedans avec une grâce néanderthalienne, bute les méchants avec d’improbables giclées de sang, des épées tout aussi improbables, et les acteurs se fendent de dialogues impayables (voir la capture) sous une avalanche de cuivres et d’envolées orchestrales pompeuses carmina burinées.

Si on y ajoute quelques filles nues, un gramme de sexe 80’s, deux ou trois effets spéciaux également 80’s, on obtient un film inévitable mais pas pour les raisons habituellement énoncées.

 

- Pourquoi pleures-tu ?
- C'est Conan, le Cimmérien. Il ne pleure pas. Alors je pleure pour lui.